PLACE à

MINI-MONDES

L’ART EN TOUT PETIT POUR VOIR PLUS GRAND

DÈS LE 27 SEPTEMBRE 2025
AIRE PUBLIQUE QUÉBEC ESPACE JEUNESSE

ESPACE JEUNESSE

MINI-MONDES

En écho avec les petits personnages d’Isaac Cordal, Mini-mondes invite les enfants de 4 à 10 ans à plonger dans un univers miniature, conçu à leur hauteur, où l’imaginaire côtoie la poésie du détail.

Présentée dans la p’tite voûte dans une scénographie à la hauteur des enfants, cette exposition réunit les œuvres sculpturales de Laurent Pagano et d’Andrée-Anne Laberge, deux artistes de Québec qui puisent dans leur propre cœur d’enfant pour élaborer des maisons minuscules. Entre jeux d’échelle et constructions fantaisistes, Mini-mondes ouvre une fenêtre sur des mondes cachés, propices à la contemplation, à l’émerveillement et à l’éveil artistique dès le plus jeune âge.

LE LIEU
LA P’TITE VOÛTE

Niché dans les voûtes historiques de l’Aire publique d’EXMURO, La p’tite voûte est un nouvel espace de médiation jeunesse. Dans ce lieu chaleureux conçu spécialement pour les jeunes publics, les œuvres d’artistes locaux cohabitent avec celles créées par des enfants lors d’ateliers scolaires. Espace de jeu, de découverte et de recueillement, La p’tite voûte invite petit.e.s et grand.e.s à prolonger leur visite dans un environnement accueillant, imaginé pour nourrir la curiosité et le plaisir de partager l’art en famille. Un refuge tout en douceur au cœur de l’art public.

Dates

Dès le 27 septembre 2025

Lieu

La p'tite voûte, Aire publique EXMURO
À propos des artistes

Andrée-Anne Laberge

Andrée-Anne Laberge explore la maison comme témoin silencieux de la catastrophe, qu’elle soit naturelle ou intime. À travers une pratique de la miniature, elle s’intéresse aux traces laissées par les drames du monde sur l’architecture domestique. Ses œuvres mettent en scène des habitats fragilisés, envahis par les éléments, suspendus dans un moment d’attente ou de bascule. En réduisant l’échelle, Laberge rend l’adversité plus surmontable, presque poétique, transformant la ruine en espace de contemplation. Le bâti devient mémoire : fissures, effondrements et déséquilibres témoignent d’un passé enfoui. Pourtant, dans cette vulnérabilité, une lumière perce. La nature réapparaît, doucement, suggérant un possible renouveau. Par ce travail sensible et chargé de tension, l’artiste questionne notre rapport à l’habitat, à la perte et à la résilience, faisant de chaque maison abîmée un lieu émouvant empreint d’espoir.

Crédit photo : Claudine Leclerc

LAURENT PAGANO

Le travail de Laurent Pagano explore les tensions entre fonction et poésie à travers des sculptures miniatures qui brouillent les échelles et redéfinissent notre rapport à l’espace. Ses œuvres, construites autour d’objets familiers — branches, meubles, éléments domestiques — accueillent des architectures minuscules : maisons, escaliers, passerelles qui semblent proliférer, parasiter et habiter leurs supports. En juxtaposant nature, mobilier et fragments d’urbanité, Pagano crée des mondes à explorer, des paysages nocturnes empreints de mystère, ponctués de ciels étoilés et d’éclairages ténus. La miniaturisation agit ici comme une métaphore du regard : chaque sculpture devient un théâtre d’observation où certains éléments échappent au visible. L’œil est invité à fouiller dans les interstices d’une nuit artificielle où le réel se distord. Jouant sur les contrastes d’échelles, de formes et de couleurs, son œuvre convoque à la fois l’intime et l’infini, la contemplation et l’errance, dans un équilibre sensible entre architecture et imaginaire.

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

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