Diane Landry et Francis Labissonière

Diane Landry et Francis Labissonière

Solitaire

Le squelette d’un campanile est habillé par une membrane qui vient épouser les formes de son corps élancé. Esseulée, cette œuvre évoque nos origines métissées. Tel un clocher sans son bâtiment, une cheminée d’un vaisseau enfoui, la sculpture jaillit du sol comme une fusée prête à être propulsée. La toile qui l’habille rappelle l’abri, la tente, le tipi. Le Solitaire surprend le passant, car son érection dans le passage étroit est plutôt inusitée. La plateforme urbaine de l’entrée, nous invite à entrer dans cet espace pour expérimenter l’aura céleste de la flèche.