En collaboration avec l’ATSA :
CUISINE TA VILLE – LE GRAND VOYAGE
Lieu : Place des Festivals
13 MAI – 16 MAI 2021
En collaboration avec l’arrondissement LaSalle :
LA GRANDE PROMENADE
Lieu : Parc des Rapides
16 AOÛT-27 SEPTEMBRE 2021
Ces œuvres ont été réalisées initialement pour le parcours d’art public PASSAGES INSOLITES, un événement conçu par EXMURO arts publics et présenté par la Ville de Québec.
Réalisée en coproduction avec Mathieu Fecteau et EXMURO arts publics.
Un cube étoilé renferme un diorama illustrant un paysage miniature abondamment transformé par l’intervention humaine et le dérèglement climatique. Le panorama estival y est ponctué de panneaux publicitaires et de graffitis. Cette collision de symboles fait allusion aux intérêts capitalistes perpétrés par les campagnes consuméristes ainsi qu’au besoin d’expression individuelle qui y fait contrepoids. Le visuel enflammé figurant sur les enseignes serait-il un signe de destruction du territoire naturel, ou d’un espoir de régénération?
Associé au mysticisme et au monde mathématique, le cube revêt un caractère fascinant et mystérieux. L’œuvre invite à la découverte d’un monde caché, à mi-chemin entre l’organique et le géométrique. Depuis l’œil magique, une ville hybride intègre partiellement l’extérieur tout en multipliant ses propres reflets en perspectives déroutantes.
Laissées à l’abandon dans la ville, les valises de Giorgia Volpe semblent avoir été déposées au passage puis oubliées, égarées ou volontairement cédées par leur porteur. Les bagages suspects ne sont pas menaçant, elles ne renferment pas non plus de biens personnels à saisir ou de trésors à découvrir : ils sont intégralement composés de béton massif qui en écarte tout usage. Figées ainsi dans la matière lourde et inerte, les valises obsolètes renvoient à la stagnation récente du nomadisme et des migrations humaines.
Lorsque j’étais indifférent aux notions d’échelle, la vie était un terrain de jeu où le monde se construisait au rythme de mon imagination. Une simple sculpture de papier me faisait voyager outre-mer. J’étais plus riche que les hommes d’affaires. J’ai grandi. La vie est maintenant remplie de concepts tangibles. La rêverie a été évacuée pour faire place aux responsabilités. Je ne prends plus le temps de batifoler avec les idées folles qui peuvent traverser mon esprit. Je me concentre sur la vraie réalité. Mon imagination a été remplacée par des piles de papier que je n’oserais plus sculpter. Aujourd’hui, les avions en papier ne partent plus au vent…